ACRF - Femmes en milieu rural

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L'ACRF - Femmes en milieu rural est un mouvement catholique féministe belge fondé en 1958. L’ACRF est une association d’Éducation permanente de femmes en milieu rural dont le but est de promouvoir l’épanouissement des femmes en Wallonie.

Historique[modifier | modifier le code]

Origines du mouvement[modifier | modifier le code]

C’est en 1958 que l’action chrétienne rurale des femmes (l’ACRF) est née. En réalité, ce mouvement est l'un des fruits de l’association les Cercles des fermières, fondée en Belgique au début du XXème siècle. Tout a commencé avec Alphonse Proost et Paul de Vuyst, deux Belges qui partagent à l’époque les mêmes idées et valeurs quant aux enseignements à donner aux femmes habitant dans les campagnes. Ce sont deux des fondateurs des Cercles des fermières. L’idée leur est venue d’associations canadiennes basées dans la province d’Ontario, les Women’s Institutes, créées en 1897.

Déjà en 1896, Alphonse Proost songe à créer une association rurale composée exclusivement de femmes. Mais c’est à la suite d’un voyage au Canada en 1904 que vient l’envie à Paul de Vuyst de créer une collectivité similaire aux Women’s Institutes, mais cette fois-ci en Belgique. C’est ainsi qu’en 1906 est fondé le premier Cercle belge des fermières, dans la ville d’Alveringhem en Flandre.

L’adhésion de membres et le nombre de cercles ont ensuite rapidement augmenté de façon exponentielle; trois ans plus tard, on comptait déjà 220 membres répartis dans plus d’une soixantaine de cercles. Après la Première Guerre mondiale, les Cercles des fermières comptaient pas moins de 203 cercles et 27000 membres en leur sein. En 1908, les cercles se dotent d’un organe, publié à la fois en français (La Fermière) et en néerlandais (De Boerin).

Vision et objectifs poursuivis[modifier | modifier le code]

L’objectif poursuivi par les Cercles des fermières était à la fois basé sur des motivations catholiques et des convictions politiques. Le message exprimé à l’époque était centré autour des bienfaits de la vie rurale et la formation des fermières aux innovations agricoles, ainsi que leur encadrement. En 1907, Paul de Vuyst a écrit un livre à ce sujet, intitulé Le rôle social de la fermière, dans lequel il expose le rôle que la femme à la campagne doit avoir en tant que ménagère.

Cependant, on peut aisément discerner le véritable objectif, qui était nettement plus politique: contrer l'exode rural croissant. S'ensuivit une propagande ciblant particulièrement les femmes et filles ; en effet, elles étaient investies de la mission de contribuer à la modernisation du monde rural, tout ça sous l’influence des valeurs catholiques. En effet, le parti catholique (au pouvoir en Belgique à ce moment-là) redoutait de perdre des voies au parti socialiste si trop de gens désertaient la campagne pour aller vivre en ville.

De plus, l'idée générale était que, en leur fournissant une éducation axée sur les avantages de la campagne et de la vie rurale, les filles transmettraient à leur tour ces valeurs à leurs propres enfants par la suite. L’apprentissage donné aux fermières concernait surtout l’amélioration de la vie à la campagne, ainsi que l’hygiène, la tenue du ménage et l’éducation des enfants.

Participations aux Congrès[modifier | modifier le code]

Grâce à son rapide succès à travers la Belgique, l’association est invitée au Congrès catholique de Malines de 1909.

Ce succès est tellement important que le 13 décembre de la même année est organisé le tout premier Congrès des Cercles des fermières et ménagères rurales à Namur. Ce congrès, entièrement consacré aux cercles, était présidé par Alphonse Proost, alors directeur général de l’agriculture, Thomas Heylen et le baron Montpellier.

En 1913, le IIIe Congrès international des Cercles de fermières est organisé à l’exposition universelle de Gand. Pour la première fois, celui-ci se tient en Europe, les deux premiers s’étant tenus aux États-Unis. Un des sujets principaux abordés lors du congrès est l’éducation chrétienne de la fermière, un thème qui s’aligne parfaitement avec les valeurs des cercles. Le congrès est véritablement international, puisqu’il rassemble plusieurs délégations en provenance de pays étrangers, tels que la Grande-Bretagne, le Canada ou les Pays-Bas.

Tensions avec le Boerenbond[modifier | modifier le code]

Avant la création des cercles existait déjà le Boerenbond, qui était alors une des plus grandes organisations rurales catholiques du pays.

Voyant d’un mauvais œil la montée en puissance des cercles, le Boerenbond crée en 1911 un groupe concurrent, sa propre ligue de fermières, le Boerinnenbond, dans une tentative de reprendre contrôle sur les fermières flamandes. Similairement aux cercles, l’organisation regroupait des groupes de fermières catholiques, sauf qu’au lieu de rester autonomes, ceux-ci étaient regroupés au sein du Boerenbond, essentiellement masculin. Les deux organisations vont, par la suite, continuer à grandir chacune de leur côté. En 1911, De Boerin est annexée par le Boerenbond. La Fermière, quant à elle, reste indépendante.

Périodes de guerre et d’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Lors de la Première Guerre mondiale, les Cercles des fermières apportent leur aide aux femmes et aux enfants en leur offrant des soins médicaux et des conseils pour gérer la pénurie alimentaire. Malgré la guerre, ils continuent à tenir des conférences pour aider les ménagères et fermières face aux difficultés de la guerre.

Dans la période d’entre-deux-guerres, les cercles demeurent tout aussi importants et continuent d’exister selon les modèles de la famille rurale traditionnelle et d’également la rechristianisation. On cherche toujours autant à préserver ce mode de vie, qui est menacé puisqu’il tente moins les jeunes de l’époque. C’est donc dans cette logique que les cercles gardent toujours un discours assez religieux et incitent les femmes et jeunes filles à se méfier de la vie urbaine.

Ainsi, les cercles collaborent avec d’autres associations, telle que la Jeunesse agricole catholique féminine (JACF), fondée en 1929. La JACF se concentre particulièrement sur la formation des jeunes filles à la vie rurale; une fois adultes, celles-ci rentrent généralement au sein des cercles.

Les Cercles de fermières changent plusieurs fois de noms ; d’abord en 1930, où l’association devient les Cercles de fermières et ménagères rurales, puis en 1932 pour le titre de Cercles de ménagères rurales.

Désormais, dans les années 30, ce sont des conférences, mais aussi des pèlerinages, des retraites et des cours qui sont organisés par les cercles. Des revues sont également publiées, telle que La Ménagère rurale (anciennement La Fermière). Ces revues offrent aux fermières des rubriques touchant au ménage, à la cuisine, aux maladies, … En outre, tout est fait dans le but de les aider à mener la vie rurale parfaite et d’améliorer les conditions de santé, de propreté et d’alimentation des ménages à la campagne.

À partir de 1937, une nouvelle mutualité est proposée aux membres des cercles: l’Entraide féminine, présentée comme un des services des Cercles des ménagères rurales.

Dans les années qui suivent, les cercles vont continuer à véhiculer les mêmes messages et enseignements promouvant la chrétienté et les avantages d’une vie à la campagne.

En 1958, le «Cercle des fermières et ménagères rurales» se transforme en «ACRF» , action chrétienne rurale des femmes, pour mettre l’accent sur le fait que c’est un mouvement apostolique s’adressant à toutes les femmes du monde rural[1]. En 1961,  on comptabilise la participation de 25 000 membres. Ce cap marque l’apogée du mouvement ainsi que son développement économique et sa modernisation[1]. Cela va modifier les rapports que le mouvement entretient avec le reste de la société et fera des femmes des « actrices » dans la société. En 1980, le mouvement s’essouffle et connait une crise financière. En 1992, une professionnalisation du mouvement se réalise, ll est reconnu comme Éducation permanente par la Fédération Wallonie Bruxelles[1].

Engagement social et politique[modifier | modifier le code]

Durant les années 70, il y a une réelle prise en conscience des femmes et de leur citoyenneté politique. L’ACRF va pousser les femmes à faire usage de leurs droits politiques surtout au niveau communal[2]. On constate une valorisation de l’engagement bénévole social et politique des femmes.

Cependant, en parallèle de cette valorisation de l’engagement politique des femmes, un certain conservatisme en matière de leurs moeurs persiste[3]. Les valeurs familiales comme l’injonction au mariage et à la maternité sont toujours mis en avant.

Promition de la femme[modifier | modifier le code]

Durant les années 60, le mouvement de femmes en milieu rurale va subir de des transformations sociales. Suite à la propagande de l’enseignement et le concile Vatican II, le mouvement va se voir redéfinir ses priorités. Dans le milieu ouvrier, l’action sociale sera d’avantage mise en avant alors que la religion deviendra plus une réflexion éthique, elle servira de socle commun des valeurs partagées[4]. L’engagement des laïcs sera plus légitimé et des discours de promotion des femmes feront leur apparition.

Durant la seconde moitié des années 60, le mouvement s’inscrit dans une tendance sociétale généralisée en faveur de la « promotion de la femme tout en gardant les valeurs fondamentales de la famille[5]. Influencé par concile Vatican II qui a bousculé l’Église et dont le but est d’assurer un renouveau de l’Eglise en face du monde moderne et par le personnalisme chrétien,  l’ACRF critique les modèles traditionnels de la femme « esclave d’habitudes »[6].

La femme va être reconnue comme un être à part entière et son épanouissement deviendra fondamental.

Le mouvement se positionne dans une optique différentialiste[7]. Il reconnaît l’indépendance de la femme mais tend aussi à protéger sa vocation propre de mère et d ‘épouse.

L’ACRF s’insère alors dans le prolongement du féminisme réformiste maternaliste d’après-guerre et la vision qu’elle entretient de l’émancipation des femmes passe par leur rôle spécifique maternelle[8].

Rapports avec les autorités ecclésiales[modifier | modifier le code]

A la suite du Pacte scolaire de 1958, on observe une pacification des relations entre le monde catholique et laïque[9]. L’institution cléricale perd donc peu à peu de son emprise au sein du mouvement. Le mouvement des femmes catholiques en milieu rural va même opérer une reformulation de leur identité chrétienne en valeurs pour toucher un plus grand public[10]. Ce sera durant les années 80 que l’autorité de l’Église deviendra simplement symbolique. Le mouvement va alors disposer d’une marge de manoeuvre plus grande pour prendre des décisions.

En 1993, le siège de l’association revient à Assesse après un passage à Bruxelles[11]. En mai 1995, l’appellation « Action catholique rurale des femmes» change pour devenir « Action chrétienne rurale des femmes ».

Avec leur magazine "Plein Soleil", elles présentent différentes études qu'elle mène et publie des articles sur des lieux et des acteurs composant le monde rural. Elles adoptent un catholicisme ouvert en y abordent des sujets contemporains comme l’homoparentalité, les questions sur le genre ou le développement pour l’accueil des migrants[12].

Entre 2017 et 2021, dans le cadre de l'émission "Terre de culture" diffusée sur Radio Chrétienne Francophone, l'ACRF a abordé et débattu avec des invités divers sur des questions environnementales, sociales, économiques et de santé, tant au niveau local en Wallonie qu'au niveau international.

Organisation[modifier | modifier le code]

Son siège social est situé à Assesse dans l’ancien monastère des Récollectines d'Assesse. Pour financer l'entretien du monastère, l'ACRF a mis en place plusieurs initiatives. L'une de ces initiatives est la location de salle située dans l'enceinte à des particuliers. En outre, l'association organise deux fois par an une foire aux livres, proposant plus de 30 000 ouvrages[13].

L'équipe à Assesse comprend divers rôles tels que la secrétaire générale, le directeur administratif et financier, la comptable, la coordinatrice pédagogique et en éducation permanente, une rédactrice en chef pour la publication "Plein Soleil", un chargé d'études, une chargée d'analyses, une animatrice, une secrétaire et une responsable de l'intendance.

L'association se consacre à la promotion de l'épanouissement, de l'autonomie des femmes et au développement global des zones rurales. Elle opère à travers une structure décentralisée avec plusieurs branches (presque 220 groupes de femmes à travers la Wallonie).

L'ACRF est structurée en plusieurs antennes dans les province de Liège, de Luxembourg et de Namur, les Ardennes, les régions naturelles de Condroz et Famenne. Chaque antenne régionale regroupe plusieurs groupes locaux, permettant une action de proximité et adaptée aux besoins spécifiques.

Buts et enjeux[modifier | modifier le code]

Aujourd’hui, l’ACRF-Femme en milieu rural est une association adoptant un catholicisme d’ouverture. Leur but est d’ouvrir leurs portes à toutes les femmes militant pour une société rurale plus solidaire[14].

L’ACRF dispose de comités thématiques se concentrant sur des enjeux tels que la citoyenneté, l'environnement, l'intergénérationnel, et l'équité de genre. Ces comités sont responsables du développement de projets et d'initiatives spécifiques aux besoins identifiés au sein des communautés rurales (sur la question de l’harcèlement scolaire, la mobilité et le logement dans le monde rural…).

L'ACRF organise également divers types d'activités, y compris des conférences-débats, des ateliers sur la santé et le bien-être, des ateliers culinaire et de vannerie, des rencontres inter-villages, et des Repair Cafés.

Ces activités ciblent plusieurs types de publics comme, par exemple, les femmes sensibles aux grands défis énergétiques, à la préservation de l’environnement ou à la qualité de vie en milieu rural. Ces activités visent à fournir aux femmes des opportunités de formation, d'échange d'expériences et de création de réseaux de soutien.

L'ACRF collabore avec d'autres organisations locales et nationales comme la FIMARC (la Fédération internationale des mouvements d’adultes ruraux catholiques)[15], ainsi que des réseaux féministes comme Vie féminisme[16], pour renforcer son impact et développer des initiatives communes. L'ASBL s'associe à la publication de lettres ouvertes dans la presse en collaboration avec d'autres acteurs, afin de soulever diverses questions de société et d'interpeller l'opinion publique. Elles militent ainsi par exemple pour l’amélioration des logements allouées aux migrantes[17][source insuffisante] et pour la défense des droits fondamentaux[18][source insuffisante].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

COHEN, Y. et VAN DEN DUNGEN, P. A, "L'origine des Cercles de fermières : étude comparée Belgique-Québec", Revue d'histoire d'Amérique française, 1994,p. 29 à 56.

DESILETS, A., Manuel-guide des centres de fermières ; pour la direction, l'administration et le bon fonctionnement des cercles de fermières, 1928, Québec, p. 3 à 24.

GUBIN, E., Femmes rurales en Belgique : aspects sociaux et discours idéologiques. XIXe-XXe siècles, L'histoire des femmes en revues, 2002, p. 221-244.

MASQUELIER, J., Femmes catholiques en mouvements,  Action catholique et émancipation féminine en Belgique francophone (1955-1990), Éditions de l’Université de Bruxelles, 2021, 251 pages.

MASQUELIER, J., « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, p. 54-69.

VAN DEN DUNGEN, P. et GUBIN, E., "Cercles de fermières", Encyclopédie d'nistoire des femmes. Belgique, XIX-XX, E. Gubin et C. Jacques (dir.), Bruxelles, Racine, 2018, p. 70 à 73.

https://www.lalibre.be/regions/namur/2008/09/17/100-ans-daction-des-femmes-rurales-T6RMLHVGVNGWNDJ3DIG3BBB2KY/, 100 ans d’action des femmes rurales, sur lalibre.be, Chantal Godard, 2008 (consulté le 15 mai 2024).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Chantal Godard, « 100 ans d'action des femmes rurales », (consulté le )
  2. Juliette Masquelier, Femmes catholiques en mouvements,  Action catholique et émancipation féminine en Belgique francophone (1955-1990), Éditions de l’Université de Bruxelles, 2021, p.18.
  3. Juliette Masquelier, Femmes catholiques en mouvements,  Action catholique et émancipation féminine en Belgique francophone (1955-1990), Éditions de l’Université de Bruxelles, 2021, p.20.
  4. Juliette Masquelier, Femmes catholiques en mouvements,  Action catholique et émancipation féminine en Belgique francophone (1955-1990), Éditions de l’Université de Bruxelles, 2021, p. 32.
  5. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, p. 54.
  6. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, pp. 55.
  7. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, p.60.
  8. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, p.61.
  9. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, p.63.
  10. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d’Action catholique (Belgique, 1960-1990) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 38, no. 1, 2019, p.65.
  11. J.P., « « Aujourd’hui : femmes en milieu rural ». », 5 décembre 2016.
  12. « INVENTAIRE DES ARCHIVES DE L’ACTION CATHOLIQUE RURALE DES FEMMES (ACRF). »
  13. « Pleins feux sur l'ACRF avec Daisy Herman », (consulté le )
  14. MATTE, M., « “ACRF – Femmes en milieu rural ». », 30 janvier 2017.
  15. Marie Christine Olchanski, « FIMARC – Fédération Internationale des Mouvements d’Adultes Ruraux Catholiques », (consulté le )
  16. « Vie Féminine, avec les femmes pour leurs droits » (consulté le )
  17. « « La priorité? Un accueil adéquat pour les femmes migrantes ». », 7 mars 2016.
  18. « «Nous sommes de plus en plus contraints au recours en justice constitutionnelle». », 22 mai 2019.